La SEMRY ambitionne de produire plus d’un million de tonnes de paddy par an, à l’horizon 2030. Ce qui équivaut à plus de 700 000 tonnes de riz blanchi. Ce niveau de production devra satisfaire l’ensemble des besoins du Cameroun en riz estimé autour de 500 000 tonnes. Le reste pourra être exporté dans la sous région. D’où la signature adoptée par la société : « Notre objectif : nourrir le Cameroun et la sous-région ». Pour atteindre cet objectif : la SEMRY s’est dotée, sur prescriptions des pouvoirs publics, d’un plan stratégique. Ce plan prend en compte, d’une part la réhabilitation et l’extension des périmètres rizicoles de Yagoua et de Maga, pour lui périmètre de revenir véritablement à la double culture annuelle. D’autres, il s’agira d’étendre les compétences techniques de l’entreprise à d’autres bassins de production du riz du Septentrion. Il s’agit pour l’essentiel de :
- Le Logone-et-Chari avec un potentiel aménageable de plus de 50 000 tonnes, dont 2 000 déjà aménagés et 10 000 en voie de l’être à Zina ;
- Lagdo avec 20 000 hectares en cours d’aménagement ;
- Le faro avec un potentiel aménageable de 100 000 hectares.
Dans le domaine des activités connexes, la SEMRY ambitionne de contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes en les installant à l’embouche bovine et à la pisciculture. Les essais en cours dans les centres et les étangs piscicoles de la SEMRY sont faits dans ce cadre. En effet, avec la disponibilité permanente de l’eau et des produits dérivés de la riziculture (paille, farine basse du riz), on peut faire de l’élevage et de la pisciculture à moindre coût dans la vallée du Logone.